mercredi, juin 20, 2007

Ambiance d'hiver à Salzbourg

mercredi, mars 07, 2007

Mondes de Glace

Groenland, août 2005..."La naturer est sublimée pour qui sait inverser les rythmes de la vie; dormir le jour, progresser la nuit" (Pierre Vernay, "Arctique. Un monde à protéger")


Groenland, soleil de minuit (Illulissat)

lundi, février 19, 2007


Impression matinale de la foire du midi à Bruxelles...Il est 6 h du matin, Bruxelles s'éveille

vendredi, août 25, 2006

Tossing the caber (Ecosse)


Faut-il encore présenter l'Ecosse, pays de Walter Scott... Paysages grandioses, notamment dans les Highlands mais également sur les hébrides. Luminosité très changeante et souvent il suffit d'attendre un quart d'heure pour pouvoir profiter d'une belle éclaircie, d'un rayon de soleil ou d'un ciel menaçant pour pouvoir réussir la photo. On entend toujours dire que l'Ecosse, c'est quatre saisons sur une journée... en réalité c'est souvent quatre saisons en une heure. Montagnes, lacs (attention on dit pas "lake" mais "loch"), fleurs, mer, îles mais aussi le traditionnel "haggish" (délicieux) et l'incontournable whisky (la combinaison des deux est excellente : du haggish avec une petite sauce au whisky!). Et sans oublier les nombreuses traditions dont les Highland Games offrent un bel aperçu (avec notamment le très impressionant 'tossing the caber' ou lancer du tronc d'arbre). Quelle meilleure description de la variété de ce pays que cet extrait du poème de Walter Scott "Harp of the North, Farewell" :

"The hills grow dark,
on purple peaks a deeper shade descending;
In twilight copse the glow-worm lights her spark,
The deer, half-seen, are to the covert wending.
Resume thy wizard elm! the fountain lending,
And the wild breeze, thy wilder minstrelsy;
Thy numbers sweet with nature's vespers blending,
With distant echo from the fold and lea,
And herd-boy's evening pipe, and hum of housing bee."


samedi, août 19, 2006

La plénitude du solitaire (Ecosse)


"J'aime grimper jusqu'à ce point où on touche le ciel" (Gaston Rébuffat).

4 h du matin, Glen Nevis, Ecosse. Nous nous préparons pour l'ascension du Ben Nevis, 1344 m (le sentier démarre à 15 m au dessus du niveau de la mer), plus haut sommet de la Grande Bretagne. Chose exceptionnelle, le sommet se dessine clairement contre le ciel encore sombre alors que généralement il est englouti par des nuages. Le sentier rocailleux monte bien et au fur et à mesure que nous progressons la vallée du Glen Nevis d'abord, puis les autres vallées se montrent sous leur plus beau jour...Pour le reste, hormis nous, on rencontre juste quelques moutons, les derniers broutant jusqu'à 700 m...après, il n'y a plus que les pierres. Au fur et à mesure que la matinée avance, les nuages reviennent et finalement, on se trouve dans un brouillard épais qui donne l'impression qu'à chaque pas on s'enfonce un peu plus dans un lieu immaculé. Arrive enfin le sommet, et là c'est le silence, la plénitude du solitaire, ce pour quoi on aime la montagne...


11 h du matin, Ben Nevis. Sur notre retour, tout a changé. La montagne n'est plus ce qu'elle fût lors de notre ascension...Des centaines de personnes, de tout âge, montent sur le sentier qui doit les mener au plus haut sommet de la Grande-Bretagne. Cette marée humaine défèrle sur le sentier avec un seul but : la photo au sommet. La relation intime avec la grandeur du paysage, comme avec le plus petit détail (un brin d'herbe luisant dans le soleil...), telle que l'entendait Elisée Reclus, ne trouve plus sa place ici. L'expérience du silence a cédé la place à un brouha digne d'une grande rue commerçante et la montagne n'est plus qu'un décor comme ceux qu'on réalise pour Hollywood.
Comme l'écrivait Catherine Destivelle dans sa préface du livre "Montagnes" (Editions Place des Victoires, Paris, 2003) en faisant référence aux écrits du géographe français Franz Schrader :
"Si l'on aborde sans préjugés, la montagne apporte une contribution complémentaire à la compréhension du monde. C'est pourquoi elle est nécessaire, telle quelle, d'un point de vue éducatif: seuls les paysages sont les maîtres de cette autre face de la terre. Si nous endommageons cette ressource, en y introduisant des éléments propres à la plaine - si nous la 'nivelons' à son image en facilitant l'accès à ses pentes, en supprimant son isolement, en la rendant moins exigeante - elle perdra sa fonction éducative spécifique: plus nombreux seront ceux qui y accéderont dans les funiculaires, mais ils ne connaîtront pas l'expérience authentique que l'on peut y vivre, celle qui est exclusive à la montagne, car ils perdront le sens même de son ascension en la convertissant en simple loisir"



A méditer en tout cas, car le cas du Ben Nevis n'est qu'un exemple parmi tant d'autres...

lundi, juillet 31, 2006

Folle terre (Liban)

Juillet 2006, c’est le drame. Les bombardements israéliens détruisent tout sur leur passage et replongent le Liban dans ce qu’il croyait définitivement appartenir au passé. On incite les civils à fuir leurs maisons, mais où faut-il fuir si les chemins de la fuite sont mortels eux aussi ? Et inévitablement les souvenirs reviennent, les souvenirs d’un petit pays avec un avenir prometteur…
Janvier 2002. Un minibus nous transporte de Beyrouth aux temples de Baalbek (Héliopolis) et au site historique musulman d’Anjar, via la route qui relie Beyrouth à Damas en Syrie. La montagne qui entoure la plaine de la Bekaa est encore blanche et même autour de nous, on voit les derniers restes d’une neige exceptionnelle. Il a neigé, fait tout à fait exceptionnel, à Beyrouth, au bord de la méditerranée. Ce qui étonne, c’est la diversité culturelle et religieuse sur un si petit territoire et la capacité de ces différentes communautés à vivre paisiblement ensemble. C’est aussi la richesse culturelle attestée par la présence de nombreux vestiges témoignant du fait que cette région a été le berceau du monde. C’est enfin la reconstruction de ce pays, meurtri par la guerre : le centre de Beyrouth montre que cette ville a tout pour redevenir une perle du Moyen-Orient. Interrogé sur les rapports des libanais avec les syriens, mon guide me répond à mon grand étonnement, ceci : « Les Syriens ? Ce sont nos frères ! »…Interpellé sur le sens de cette réponse, il complète : « Les frères, c’est de la famille, ce ne sont pas des amis. La famille, contrairement aux amis, on ne la choisit pas mais il faut faire avec ». Tout s’explique…


La poète libanaise Nadia Tuéni exprimait bien la souffrance du Liban, à propose de la dernière guerre (1982) dans son dernier recueil, dont voici un extrait :

Nous nous sommes battus pour le plaisir d'apprendre l'orgueil de mourir.






Débris de vent,
calme chétif des matins
entre deux morceaux de ville.
"Combats acharnés".
"Nouvelles médiations".
"Parties concernées".
Lynche nos vingt ans l'asphalte des routes,
qui vont de l'espoir jusqu'à la violence,
tout comee autrefois,
nos adolescences.
L'autre camp (peut-on choisir sa démence?)
saigne de mille roses.
ON TIRE SUR UNE IDÉE ET L'ON ABAT UN HOMME
Toujours écarlate la puissance des mots,
plus meurtriers d'un geste.
Ceux qui vivent au soleil de la parole,
au cheval emballé des slogans,
ceux-là,brisent les vitres de l'univers.
(Le Jardin du consul, N. Tuèni)

dimanche, juillet 30, 2006

Impressions de voyage




Voilà, ça y est...j'ai décidé de partager par cette voie les impressions les plus marquantes de mes voyages. Parfois une photo (eh oui, j'adore la photo) et un bref commentaire valent mieux que le plus long des discours...Le site sera une expression très personnalisée de mes rencontres, expériences, impressions etc. et toutes les photos publiées ont été personnellement faites au cours de ces voyages.